Wallonie

Le Concile des Ordres de Louvain-la-Neuve a été fondé en le 29 février 1996 par les Grands-Maîtres des ordres en fonction, composant le Concile à l’origine :

  • Gabriel Dupret pour le Lovaniensis Scientificus Ordo,
  • Sébastien Kruk pour l’Academicus Sanctae Barbae Ordo,
  • Manuel Senlis pour l’Ordre Académique de la Charrue,
  • Bertrand Thibaut pour l’Academicus Neo-Lovaniensis Ordo,
  • Jean-Hwan Tasset pour le Neo Lovaniensis Iuridicus Phileasque Corporatio,
  • Gustave Goeyens pour l’Ordre Binchois de l’Apertintaille.

Le Concile est une association vouée à la représentation des ordres néo-louvaniste. De là, le Concile a pour fins de protéger le folklore néo-louvaniste et de rassembler en son sein les corporations ordinesques promouvant, perpétuant et défendant un sain folklore propre au site de Louvain-la-Neuve.

Le Concile a également pour but de défendre les valeurs desdites associations et de les représenter auprès de l’Ordre Souverain de la Calotte. Ce but est atteignable par le biais du titre de Directeur décerné au Concile par l’Ordre Souverain de la Calotte. Le Concile est donc un des interlocuteurs reconnus par l’Ordre Souverain de la Calotte pour toutes les matières qui concernent la calotte sur le territoire de Louvain-la-Neuve au même titre que le GCL et la FEDE.

Les réunions du Concile se font entre les Grands-Maîtres (ou leur représentant) des ordres membres et ont pour but d’assurer une voix unique et homogène du Concile lors des directoires organisés par l’Ordre Souverain de la Calotte.

Le Concile rassemble en 2017 :

  • Le Lovaniensis Scientificus Ordo,
  • L’Academicus Sanctae Barbae Ordo,
  • La Famosa Absurdarum Mulierum Academia,
  • L’Ordre Académique de la Charrue,
  • L’Academicus Neo Lovaniensis Ordo,
  • Le Neo Lovaniensis Iuridicus Phileasque Corporatio,
  • L’Ordre Binchois de l’Apertintaille,
  • L’Academicus Platonis et Mercurii Ordo,
  • Le Cerebri Hilares Opifices.

Le Concile étant une association non corporative, il n’a pas de chant. Peuvent par conséquent être chantés lors d’évènements organisés par le Concile tous les chants des ordres membres ou non, les chants sacrés, les chants du bitu magnifique, ainsi que le chant des calottins.

LIÈGE

L’histoire du cercle « L’Emeraude » commence le 15 décembre 1988 quand, répondant à l’appel lancé par le camarade Michel Franckson dans sa Circulaire du 24 octobre 1988, quatorze Calottins liégeois se réunissent en la crypte de la chapelle du Grand Séminaire de Liège afin de fonder un cercle exclusivement calottin. Tous sont issus, qui de l’Ordre du Torè, qui de l’Ordre du Grand Séminaire et comptent parmi la quarantaine de calottes liégeoises qui déambulent alors dans les travées du folklore ordinesque principautaire, depuis le renouveau de la calotte à Liège survenu lors de la Saint-Nicolas de 1983. A cette occasion, huit calottes sont parrainées et dépucelées par Jacques Leblanc, ancien Président de l’Union entre 1952 et 1953, assurant ainsi la filiation légitime avec les générations de calottes qui les ont précédées.

Après les efforts considérables des Calottins Liégeois, menés par une motivation non-dissimulée de Michel Franckson, l’entrée de l’Emeraude au sein du Directoire de l’OSC est votée un soir d’hiver à Louvain-La-Neuve, plus précisément le 4 décembre 1990 aux alentours de « 25 heures ». Dès ce moment, l’Emeraude, en tant que Directeur liégeois n’eut de cesse d’apporter une contribution positive au fonctionnement et à la représentation de l’OSC. L’Emeraude fournit notamment à son comité différents secrétaires et trésoriers. Le premier Grand-Maître liégeois fut Raphael Van Damme en 1995, le second Jonathan Cortese en 2005, et le troisième, Julien de Marchin, en 2015.

Le 29 mars 2004, l’Emeraude répond favorablement à la demande de l’Ordre de la Questure Raymaldienne de la rejoindre, après que ceux-ci aient édité ses statuts en règle vis-à-vis des exigences du Cercle. Les premières Calottes Raymaldiennes sont évaluées et octroyées. Parmi celles-ci figure la première représentante du beau sexe de l’histoire de l’Emeraude, étant entendu que l’Union d’avant 1968 compta parmi ses membres des calottes féminines. A ce jour, l’Emeraude ne compte que 5 calottes féminines. Après une période de troubles, c’est finalement le 7 novembre 2010 que la procédure l’incorporation de l’OQR prend fin suite à la mise en conformité de ses statuts en revendiquant le caractère calottin obligatoire dans le chef de son Grand-Consul.

Aujourd’hui débarrassée de ses anciennes tracasseries, l’Emeraude voue son existence à la défense et à la promotion du couvre-chef des étudiants catholiques au sein du folklore liégeois et vient de fêter ses 25 ans.