Wallonie

En l’an de grâce 2007, au soir du 9 février, en réunion première dans le Cercle des Etudiants en Sciences Economiques, sociales et politiques, Place du Buret, 2, à Louvain-La-Neuve, est fondé l’ “Ordre Académique de Platon et Mercure” (Academicus Platonis et Mercurii Ordo).
L’Ordre est une corporation de calottés groupés autour de la Faculté ESPO de l’Université catholique de Louvain, sise à Louvain-la-Neuve. Il vit dans les valeurs fondamentales de dignité, de respect, d’amitié et d’hédonisme. Son but est de maintenir un lien fort entre les étudiants de la Faculté et leurs aînés, dans le plus pur respect des traditions calottines.

Origines :

La création de l’Ordre Académique de Platon & Mercure s’imagine dans les années 2000, face au constat de l’absence d’une corporation de type ordinesque capable de réunir les forces vives du folklore estudiantin au sein de la plus grande des facultés de l’Université catholique de Louvain. Le projet est rapidement apparu comme une évidence, et fut alors porté par 8 membres particulièrement actifs au sein du CESEC, le Cercle des Etudiants en Sciences économiques, sociales et politiques : Michel Leroy, Raphaël Bloemen, Guillaume Defossé, Jérôme Clarinval, Nadia El Abassi, Jean-Yves Malherbes, Caroline Clause, Laetitia Delande.

Pour oeuvrer à la création de l’Ordre et de ses insignes, les fondateurs et les premiers membres ont été puiser dans trois sources distinctes, chacune essentielle à la compréhension de l’APMO que nous connaissons aujourd’hui.

L’Ordre de Platon Mercure :

L’Ordre de Platon et Mercure apparaît vers la fin des années 80 pour récompenser les personnes qui avaient oeuvré au service du CESEC. Il est rapidement devenu coutumier que le Président du CESEC décerne à 3 à 5 personnes un vlek (souvent lors de la bibitive de fermeture du CESEC) en reconnaissance de ces services accomplis. Les présidents du CESEC sont de droit Grand Maître de L’Ordre de Platon & Mercure durant leur année de présidence et deviennent ensuite Sénateurs de L’Ordre de Platon & Mercure. Les autres membres vlekés sont soit chevaliers soit membres d’honneur (s’ils ne font pas partie du comité CESEC au moment où ils sont vlekkés). Le président du CESEC choisit souverainement les personnes vlekkées sans qu’il n’y ait de critères précis. Toutefois, sont souvent retenus les services rendus aux CESEC, le plaisir de revoir la personne, son parcours universitaire et de guindaille exemplaire, … Une seule activité est organisée chaque année, à savoir un banquet qui rassemble tous les membres. Les conjoints des membres sont admis au banquet. Il n’existe aucun codex mais des usages et des traditions qui évoluent au gré du temps et de l’arrivée de nouveaux membres.

Soucieux de faire pérenniser ce folklore, de l’approfondir, de l’encadrer, de le relier davantage à la faculté ESPO et de le rendre accessible en dehors au-delà des sphères du CESEC, l’Ordre Académique de Platon et Mercure vit le jour, propulsé par des membres chevaliers de l’Ordre de Platon et Mercure. Aujourd’hui encore, symbole de ce lien fort entre les deux institutions et comme explicitement défini dans le codex de l’APMO, les membres du Platon & Mercure sont bienvenus au séances ordinaires de l’APMO.

L’Ordre du Lys :

Nous disposons (malheureusement) de très peu d’informations quant à l’Ordre du Lys. On sait qu’il gravitait autour de la faculté des sciences économiques de l’Université de Louvain (Leuven) avant les tristes événements du “Walen Buiten”. Les traces de l’Ordre du Lys disparaissent avec le déménagement à Louvain-la-Neuve, et l’Ordre semble définitivement éteint. Ayant eu vent de son existence et récupéré quelques informations par certains de ses anciens membres, le Sénat de l’APMO décide de déterrer l’Ordre du Lys et créé l’Ordre du Lys d’Or le 27 décembre 2011, qui récompensera désormais les personnes extérieures à l’APMO qui “se seront distingués autour des valeurs d’amitié, d’hédonisme, de respect et de dignité”. Comme le stipule l’article 2 du protocole n°1 du Codex de l’APMO, “L’Ordre du Lys d’Or naît sur les cendres de feu l’Ordre du Lys, dont il se veut le souvenir sans pour autant en assurer ou en assumer la continuation”.

L’Ordre des Moines Pervers de Saint-Louis et l’Ordre Académique de Saint-Michel :

La toute première version du codex de l’APMO fut rédigée en anno II, et complétée en anno IV. Essentiel à l’assurance du fonctionnement pérenne de l’APMO, le CODEX en régit la vie et le fonctionnement, ainsi que les droits et devoirs de ses membres. L’Ordre des Moines Pervers de Saint-Louis (SLMPO) dont est “originaire” un des fondateurs de l’APMO, et l’Ordre Académique de Saint-Michel (ASMO), un des plus anciens ordres de Belgique, ont prêté une assistance importante à l’APMO dans cette étape cruciale. Le CODEX de l’APMO est largement inspiré des deux Ordres susmentionnés, assurant ainsi à l’APMO d’asseoir ses propres traditions dans le cadre dressé par ses aînés. Il s’y distingue toutefois sous bien des coutures pour faire régner ses valeurs propres, à l’instar de la mixité de ses membres.

Développements :

L’APMO a rapidement vu le nombre de ses membres croître et sa renommée grandir dans le monde ordinesque belge. L’anno V (2010-2011) fut à ce titre cruciale, avec la pleine reconnaissance de l’Ordre au sein du Concile des Ordres de Louvain-la-Neuve, et immédiatement après par l’Ordre Souverain de la Calotte (OSC), que l’APMO reconnaît aujourd’hui comme “association mère”.

De 8 membres fondateurs, l’APMO est passé à près de 85 membres en seulement 10 années d’existence, preuve d’un réel engouement pour ses activités au sein des étudiants et anciens étudiants de la faculté ESPO de l’Université catholique de Louvain.

Le Lovaniensis Scientificus Ordo a été fondé le 13 novembre 1984 par 11 personnes issues des cercles Chigé², Bio et Maphys. Il sera alors le premier ordre sur le site universitaire de Louvain-la-Neuve. Le LSO regroupe des étudiants de la faculté des Sciences de l’UCL.

L’essence même du LSO sera formulée de la sorte : «  Nous […] fondons le Lovaniensis Scientificus Ordo, pour causeries, chanteries, et autres amuseries. Dans l'esprit des ordres et de la bienséance de la mixité respectueuse, cet ordre est fondé dans le seul et unique but de promouvoir le folklore estudiantin dans le respect des traditions et dans la dignité. »

La devise de l’ordre sera la suivante : « Mente & Traditione » qui se traduit par « Esprit et Tradition ».

Il y a eu une volonté d’assainir la guindaille qui s’était dégradée à la suite de la séparation des sections flamande et francophone de la KUL en 1968, suivie de la création de l’UCL entrainant une perte importante des traditions étudiantes.

Un manifeste intitulé « Guindailler oui mais comment » écrit en 1985 par le premier chancelier de l’ordre rappellera une guindaille digne et respectueuse, notamment à l’égard  des femmes calottées.

Le LSO participera activement à relancer la tradition des coronae sur le site de Louvain-la-Neuve. Par la même occasion le LSO recevra l’autorisation de donner des calottes par l’OSC  en 1984.

Une autre valeur essentielle est bien évidemment la mixité respectueuse, le LSO étant un pionnier dans cette voie.

Il n’y a pas un couvre-chef spécifique à l’ordre. Toutefois il est nécessaire de posséder un couvre-chef estudiantin national (calotte, penne, faluche, …)

Le LSO participera à la création du Concile des Ordres de Louvain-la-Neuve. Organisme directeur au sein de l’Ordre Souverain de la Calotte.

Deux distinctions existent, le Mérite scientifique (interne et externe) ainsi que le Mérite guindaillesque strictement interne.

 

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